J’ai passé un agréable séjour, au début du mois de mai, sur l’île de Djerba, à la campagne, dans une maison d’hôtes, un magnifique menzel, au sein d’une famille conviviale et charmante, qui préparait des repas exquis et copieux avec des produits frais achetés au marché…
J’ai dormi comme une reine dans une chambre, digne du Palais des Mille et une Nuits, équipée d’un grand lit ultra confortable, au calme, loin du tumulte des hôtels clubs et discothèques. Les hôtels 5 étoiles n’offrent pas cette qualité !
Le propriétaire, aux petits soins avec ses hôtes, m’a fait découvrir un tourisme équitable et prodigué des conseils « gratuits » et avisés. C’est très rare malheureusement en Tunisie et en particulier sur cette île. C’est ce qui m’a incitée à me rendre à Djerba car je ne supporte pas le tourisme de masse, « vendu » par les agences de voyages (sauf celle de Christine, de TerraNomadis, bien sûr). Je la remercie au passage pour son amabilité et professionnalisme.
Il m’a laissé voir « son » île, celle de son enfance, de sa famille, au gré d’une belle balade autour de vieux menzels abandonnés, mais qui laissent encore une âme, une mémoire de la vie djerbienne d’un autre temps. C’est l’histoire de Djerba qui nous est contée, avec ses vestiges romains (les colonnes), ses puits et ses dépendances destinées aux animaux, chevaux, mulets et dromadaires. Les chemins sont couverts de sable, un avant-goût du désert…qui n’est pas si loin.
Puis, j’ai marché longtemps le long d’une très grande plage, tranquille, et je me suis baignée dans une eau limpide et chaude, alors que le froid sévissait encore en France…à cette époque de l’année.
Un bon séjour, reposant, ressourçant, agrémenté de baignades et de randonnées.
Anne – Mai 2013